vendredi 25 octobre 2019

Se souvenir

La blague de mon père : ce qui me trouble, en terme de hasards de la vie, c'est d'avoir parcouru récemment quelques articles sur les chip-firing games, et que cela m'ait rappelé cette blague que mon père aimait bien me dire, j'avais vers 7 ans :
- j'te donne 5 francs ;
- tu m'donnes 10 francs ;
- j'tai donné 5 francs donc tu m'dois 5 francs ;
- tu m'as donné 10 francs donc j'te dois 5 francs ;
- tu m'dois 5 francs, j'te dois 5 francs donc on est quitte !
J'aime bien les gens que cette blague fait rire, et un peu moins ceux qu'elle ne fait pas rire, y a pas à tortiller, on est quitte !

Voici ce qu'il m'a appris d'autre (en ayant dans son portefeuille comme poème préféré celui de Rudyard Kipling "Tu seras un homme, mon fils") : comme le poème s'adresse plutôt à un jeune-homme, je préfère l'extrait de celui-ci, auquel il est fait référence dans le film Invictus, notamment, consacré à Nelson Mandela

Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme,
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.

Invictus, William Ernest Henley

Et même si cela ne fait pas sens de ne pas considérer le poème de Kipling dans son intégralité, mes vers préférés en sont :
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,...

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot.

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Derborence

Le lien vers le film du livre de Ramuz